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Faut-il avoir peur des algorithmes ?

À leurs débuts, les algorithmes étaient plutôt simples, ils fonctionnaient selon des règles comme : si A se produit, alors faites B, sinon faites C. Aujourd’hui, les  systèmes se sont complexifiés et s’interconnectent. Lorsque l’algorithme apprend de ses essais-erreurs, on parle d’Intelligence Artificielle (IA). Les systèmes sont programmés à parfaire leurs algorithmes grâce à des données qui viennent alimenter une base de données. C’est le cas notamment pour la reconnaissance faciale ou la reconnaissance vocale. Sans ces données, l’algorithme n’est rien. C’est l’enrichissement du volume de données qui permet aux systèmes de s’affiner.  

Faut-il céder à la panique ?

Le mot ‘algorithme’ alimente les grandes peurs contemporaines comme le non-contrôle des systèmes d’Intelligence artificielle ou encore un hyper-assistanat.Il faut se rappeler qu’un algorithme est toujours créé par un humain et qu’il sera toujours le fruit d’une volonté. Puisque dépendant de l’humain qui l’a créé et de sa volonté,  un algorithme n’est pas neutre, certes, mais il peut être fidèle (à un objectif). Il faut donc avant tout se concentrer sur l’éducation à une bienveillance de ces objectifs algorithmiques. Et ne pas oublier que la plupart des algorithmes existent de par la volonté d’harmoniser certains traitements.

Ce sont des outils extrêmement puissants pouvant venir à l’aide dans de nombreux domaines de compétences. Les inquiétudes face aux algorithmes viennent souvent plus d’une méconnaissance de leur fonctionnement que de l’algorithme en lui-même. L’idéal serait de former les citoyens à l’éthique algorithmique, de rendre les systèmes plus compréhensibles ou encore de créer une plateforme de contrôle éthique comme le propose la CNIL (la Commission nationale de l'informatique et des libertés).

La loi Européenne sur la protection des données (RGPD) propose également des paragraphes stipulant une protection juridique des citoyens face aux décisions purement issues d’un traitement automatisé.

Mais ces idées seront difficilement applicables tant que les algorithmes feront l’objet du plus grand secret par les sociétés qui les utilisent et tant qu’il y aura des différences juridiques palpables entre les Etats en matière de droit sur les nouvelles technologies.

 

Sources et références :